Je suis Trevor Quinton, de Port Carling et je réside actuellement à Huntsville, en Ontario. Je participe à des marathons de canot très longue distance dans la catégorie SUP (Stand Up Paddleboarding).

J’ai commencé à pratiquer mon sport avec un kayak qui s’en allait à la décharge. Aussitôt que la glace a terminé sa fonte au printemps 2015, j’ai enfilé ma combinaison de plongée et un gilet de sauvetage et j’ai commencé à m’habituer à la pratique. Vers la fin de l’été qui a suivi, je me suis procuré un kayak plus rapide et me suis inscrit à une course de 20 km. Je me suis très bien débrouillé et c’est depuis ce moment que je m’entraîne chaque année pour le Muskoka River X. J’ai opté pour la position debout parce que mes hanches n’ont pas apprécié la position assise pendant une course de 133 km!

Je suis un athlète amateur.

2017 : 1er coureur solo à l’arrivée de la course MRX Sprint 80km, 3ième au classement général et 1ère place en kayak.

2018 : 2ième place en kayak pour la MRX 133km

2019 : 2ième place en kayak pour la MRX 133km

2021 : 1ère place SUP Huntsville 110 km

2022 : 1ère place SUP Huntsville 110 km

Actuellement, c’est l’intersaison, alors je fais surtout de la musculation. Je m’entraîne à faire des répétitions élevées avec des kettlebells et ça contribue à développer mon endurance. On peut normalement commencer l’entraînement sur l’eau, selon la température, vers mars-avril. Comme j’ai une combinaison étanche, je m’entraîne au moins 10 mois par année. Cette année, la température a retardé mon début de saison de 2 à 3 semaines jusqu’à maintenant.

Les sorties nocturnes en semaine, après le travail, sont axées sur la vitesse et le temps pour un 10 km. Le samedi, je pagaie pour travailler la distance et je peux passer 4 à 12 heures sur l’eau dans le but de construire ma base pour la course de 133 km en septembre.

Je n’ai pas de blessures majeures, mais j’ai subi quelques claquages musculaires. Je souffre aussi de tendinites dans les bras si je n’applique pas de glace après les courses de plus de 80 km. C’est évident qu’on peut s’attendre à avoir quelques ampoules, un corps endolori et quelques autres petits maux, mais je les accepte, puisque je suis fou de cette discipline!

Le cannabis fait partie de ma vie depuis 25 ans.

Je ne me suis pas entraîné avec du cannabis avant 2015. J’avais déjà tenté l’expérience avec le hockey, mais ça ne m’avait pas apporté d’aide car tout cela était nouveau pour moi. Plus près de la légalisation, j’ai été en mesure d’obtenir un plus grand éventail de produits du cannabis. J’ai trouvé des produits plutôt énergisants et une fois que j’ai commencé à m’entraîner après avoir fumé, j’ai découvert que j’avais la possibilité d’orienter mon esprit et ma concentration sur le groupe musculaire que je souhaitais entraîner. Depuis cette découverte, je fume avant chaque séance d’entraînement ou de paddle, mais jamais pendant les courses.

J’ai découvert le CBD en 2017 avec l’ouverture d’un magasin à Port Carling qui vendait de l’huile de CBD dérivée de chanvre et des teintures de 500 à 1500 mg. J’ai donc commencé à prendre du CBD pour faciliter la récupération. Depuis leur sortie l’été dernier, les barres Blessed sont devenues mon compagnon de route après les entraînements d’endurance et les courses.

Je prends aussi des gélules de CBG maintenant. Comme je dors assez bien, je n’ai pas vraiment essayé le CBN. UfeelU est définitivement une marque que je vais rechercher en raison de leur spectre complet de propriétés.

Pour le THC, je préfère fumer des joints ou avec un bong de temps à autres et j’opte plutôt pour les comestibles (en huiles ou en comestibles) en ce qui a trait au CBD et au CBG. Cela dit, rouler un joint a toujours été, pour moi, à propos du rituel. Rouler un joint et l’apprécier ensuite est mon moyen privilégié pour vivre l’expérience des saveurs de la fumée.

Je consulte régulièrement en massothérapie, soit deux fois par mois, et je fais autant d’étirements et d’automassage (« foam rolling ») que possible pour prévenir et éviter les blessures. Si je sens que quelque chose ne va pas dans mon corps, je prends un jour de congé ou je m’abstiens d’aller sur l’eau. J’ai réussi à éviter les blessures liées au sport. Mes blessures en sont plutôt de malchance, comme une entorse à la cheville juste avant une course, par exemple. Le cannabis a toujours été mon Advil ou mon Tylenol; j’évite les pilules autant que possible. Le CBD m’aide à récupérer plus rapidement et je l’utilise aussi pour les blessures.

Je gère ma santé mentale à l’aide de micro et macro doses de cannabis et de psilocybine. Les expériences de fin de semaine avec la psilocybine ont ouvert mon esprit à de nouvelles idées et à de nouvelles conceptions de la vie et du monde.

Le cannabis m’aide à réduire l’anxiété et peut me calmer et détendre mon esprit et mon corps. J’évite l’alcool comme la peste et j’aime sortir marcher ou faire de la randonnée pour profiter de l’air et de la nature.

Je vous remercie de m’avoir offert l’occasion de participer à ce segment. J’aime avoir l’opportunité de montrer que le cannabis est bien davantage que ce que les vieux stigmates prétendent et rien ne me motive plus que d’être le “stoner” qui gagne la course!

Et pas n’importe quelle course, l’une des plus difficiles qu’il soit possible de trouver!

 

ATTENTION! Les histoires que nous partageons sont des histoires propres à chacune des personnes qui ont choisi de prendre la parole. Ces histoires ne sont en aucun cas un remplacement de l’avis de votre professionnel de la santé se rapportant à votre situation personnelle. Si vous avez des questions concernant votre santé et l’utilisation du cannabis, veuillez consulter un professionnel de la santé.

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